Les cyberattaques sont en forte croissance, les hackers profitent du contexte sanitaire pour exploiter les failles. FMI Groupe, expert de l’infogérance et de l’hébergement en Auvergne Rhône-Alpes et les Assurances Gelpi, spécialiste du
risque entreprise, s’unis sent pour mieux assurer.

« Il ne sagit plus de savoir si on va être victime d’une cyberattaque, mais plutôt quand ? ».

Depuis la crise sanitaire, avec le développement massif du télétravail, les cyberattaques sont en forte croissance, les hackers profitant de ce nouveau contexte pour exploiter les failles. Au regard de ce constat alarmant, il est primordial pour les chefs d’entreprise de protéger au mieux leurs systèmes d’information (SI), c’est-à-dire l’ensemble des ressources de l’entreprise qui permettent la gestion de l’information, mais pas seulement.


Malgré toutes les précautions que l’on peut prendre, personne ne peut affirmer qu’il est à l’abri d’une cyberattaque. Elles peuvent survenir de partout et causer un préjudice financier et opérationnel important


Piraté par un hacker installé au Nigeria


Si des entreprises comme FMI Groupe, expert de l’infogérance et de Phébergement en Auvergne Rhône-Alpes font tout pour mettre en place des process pour prévenir et limiter les risques, le risque zéro n’existe pas.


« Nous avons eu, ce jeudi, un client de la région qui a été piraté par un hacker installé au Nigeria. II a réussi via une boîte mail à consulter des échanges et par un stratagème à modifier un RIB et détourner ainsi 75 000 euros. Prévenus très tôt, nous sommes arrivés à identifier le problème et à l’isoler pour que l’entreprise puisse poursuivre son activité sans risque. Dans des situations comme celle-ci, il faut intervenir très vite », explique Laëtitia Colas, PDG de FMI
Groupe. Une somme virée qui est, en revanche, définitivement perdue… En France, seulement 0,002 % des PME sont couverts par un contrat d’assurance spécifique.


Pas de couverture

Dans ce genre d’arnaque, la banque ne veut rien entendre car le transfert a été validé en bonne et due forme. « Souvent, les entreprises ne savent pas qu’elles ne sont pas couvertes par leur assurance pour ce risque. 60 % des petites entreprises cessent leurs activités dans les 6 mois suivant une cyberattaque compte tenu du coût des dom
mages », précise Ghislain Gelpi, directeur chez Assurances Gelpi.


En 2020, l’entreprise lyonnaise Lise Charmel avait été placée en redressement judiciaire suite à une cyberattaque qui avait paralysé toute son activité. Finalement, la société lyonnaise de lingerie/corseterie haut de gamme vient de repartir avec un plan de continuation. Tout le monde a aussi en mémoire l’attaque subie par l’hôpital de Villefranche sur-Saône en février dernier qui a nécessité la reconstruction complète de son système.


Le recours à une garantie complète est pourtant abordable. Les tarifs sont indexés sur le chiffre d’affaires de l’entreprise et le montant de garantie souhaité. « Pour une entreprise dont le chiffre d’affaires est de 4 millions d’euros avec une garantie pouvant aller jusqu’à 500 000 euros, la cotisation d’assurance est d’environ 1 800 euros TTC/an », précise Ghislain Gelpi.

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